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| Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... | |
| | Auteur | Message |
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~ Orphin Invité
| Sujet: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Ven 14 Juil - 16:58 | |
| Je poste ici le RP d'un ami ^^Les hautes Maisons HégémoniquesLes anciennes Prophéties s'accomplissent, les porteurs de mémoires héréditaires des innombrables générations sub-humaines et exo-Acheroniennes se sont liés en 25 nations soudées par l'espoir de longévité, de precience et d'une renaissance de l'ancien prestige des Hautes Maisons Hégémoniques.
Il leur faudra déjouer les complots s'ils veulent survivre et refondre leurs univers propres ébranlés par le Jihad , et régner à leur tour sur le Grand Artefact Ogamien.
Des pirates néotempliers à la solde des Patriarches des métanats, nul n'entendit plus parler: Balayés à leur tour par quelques guildes sanguinaires ou autres légions sauvages, levés par un quelconque Empereur dément…
Une autre bête s'était réveillée, une croisade hyperbolique au sein des étoiles, une sélection extra-naturelle funèbre menée par un millier de factions poussées par un seul crédo, le pouvoir universel, la destruction massive retranscrite dans l'Apocryphe de Kréos l'ancien, devenue l'unique bible Ogamienne; un chant messianique auquel tous adhérèrent.
Le regard des hommes s'était porté sur ce mouvement qui balayait tous leurs Dieux et Rites, une véritable fuite en avant sanglante.
Dernière édition par le Mar 5 Sep - 21:16, édité 8 fois |
| | | ~ Orphin Invité
| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Ven 14 Juil - 17:00 | |
| ...Et ils y lurent la plus terrible des équations, la peur multipliée par l'ambition.
Des lois, une nouvelle ère émergea, vouée à la destruction de l'Autre.
Plus d'unité, d'altruisme ou de pacifisme.
Une course effrénée vers le pouvoir absolu.
Des alliances se formèrent, l'homme n'étant pas un solitaire, bien que quelques aventuriers ou quelques mercenaires continuèrent à évoluer isolés dans l'immensité noire, errant de planètes en anneaux stellaires, suivant la queue des comètes ou nomadisant sur de sinistres satellites.
C'est au sein de ce chaos ambiant qu'évoluent les Hautes Maisons Hégémoniques, et voici leur réseau de communications auquel toute tribu ou nation ayant fait allégeance au Déi Négus, Odon d'Olsimar de la Maison des Sunkillow, doit adhérer.
Créée sur Kobol, huitième planète du 399e univers et Monde Originel des Yanomithes mentats, il est basé sur le modèle du paléo-forum et répond à une exigence de présence quasi-quotidienne, pour la Survie de la communauté et ce bien-être des combattants que l'on appelle "détente" et qui est un mal nécessaire après quelques batailles, que l'on soit vainqueur ou que l'on ait été défait...
Dernière édition par le Mar 5 Sep - 21:17, édité 5 fois |
| | | ~ Orphin Invité
| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Ven 14 Juil - 17:02 | |
| Episode 1Si riches sont les mythes qui demeurent attachés à la personne du Dei Negus, l'Empereur mentat, qu'il est difficile de percer à jour la nature véritable de son être. Avant tout, il exista un sub-humain né sous le nom d’Odon d'Olsimar. Sur sa chair s'exercèrent les effets du temps et de l'espace. En dépit de ses pouvoirs visionnaires qui l'affranchissaient des limitations ordinaires de ce temps, de cet espace, il demeurait d'extrace humaine et les expériences qu’il vécut furent bien réelles de même que les traces qu'il laissa dans la réalité.
Le règne de l'empereur Dei Negus suscita plus d'historiens que toute autre ère de l'histoire de l'humanité comme de celles des autres populations exo-stellaires.
Nombre d'entre eux défendaient avec une âpreté jalouse leurs points de vue particuliers et sectaires mais leur existence même est révélatrice de l'impact produit par cet homme qui régnait sur tant de mondes et qui éveilla tant de passions.
Certes, il portait en lui les germes de l'histoire, idéaux, idéalisés.
Né Odon d'Olsimar au sein d'une grande famille des plus anciennes, la maison des Sunkillow, il reçu l'éducation Kalaa Maddhu de sa mère, Yéveroane, grande prétresse des temples unis de Kobol mais n'en retint que la sagesse d'action.
A 15 ans, il prit le commandement de son premier vaisseau-arbre pendant la révolte des colons de Qôm-Yggdahl, et mena une répression sanglante et controversée qui le laissa pantois et effaré. Une erreur de jeunesse qui devint une cicatrice bien ancrée au profond de son être.
Le conseil de l'hégémonie sur Tau Centi Central et plus particulièrement Retz Maatsen, le haut-consul de la maison des Edo-Primats , ennemi héréditaire de la maison des Sunkillow, maisons entre lesquelles s'exerçait une vendetta séculaire, le mit au ban de toutes opérations politiques au sein de l'hégémonie et le condamna à mort contre toute attente.
La sentence fut qu'il soit jeté hors d'un vaisseau-amiral par les soutes de décompression dans l'immensité du vide spatial…
….. A suivre …
Dernière édition par le Mar 5 Sep - 21:18, édité 10 fois |
| | | ~ Orphin Invité
| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Ven 14 Juil - 17:04 | |
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Dernière édition par le Mar 5 Sep - 21:21, édité 7 fois |
| | | ~ Orphin Invité
| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Ven 14 Juil - 17:05 | |
| Episode 2Les Tharsians, peuple ô combien belliqueux auxquel l’Hégémonie devait quelques guerres séculières, étaient natifs d’un astre rouge, Sya Tharsis, Balayé par de violents vents de Pyrite et secoué en sa partie septentrionale par de puissantsouragans qui laissaient des traces saillantes en sillon visibles depuis l’espace.
Nomades en leur âmes, ils colonisèrent les couronnes d’astéroïdes de Tharsys un temps puis par souci croissant de reconnaissance, du fait d’une démographie galopante, et mené par les livres saints d’ Egaen, ils menèrent une croisade expansionniste, occupant tour a tour les systèmes de Lookhat, Teemon et tant d’autres…
Puis vint un temps, las des massacres d’innocents, des pertes militaires, des complots d’alcôves pour la succession du conseil impérial et surtout des guerres intestines au sein de leur propre camp, se dessina une frontière fictive allant des nuages de Magellan aux rosaces de Klemperer.
Tharsians et Humains , faute de pouvoir annihiler leurs races respectives comme d’autres pourtant y arrivèrent ( Les Ibootes d’Elael n’hésitèrent pas, et l’on parla longtemps du génocide des Kzintis, peuple débonnaire des confins d’ Edowynne, relégué désormais aux livres d’histoire) ; conclurent un pacte qui a ce jour n’a jamais été renié.
De chaque coté, les mieux adaptés des races respectives furent ceux qui eurent l’esprit et l’indulgence d’éviter de se combattre et d’appeler à vivre en harmonie. L’évolution de chaque en dépendait. Les populations mâles étaient fortement décimées et les générations futures ne remplaceraient qu’en partie le nombre de disparus.
C’est pour cette raison, que lorsque furent réunies les grandes maisons humaines ou exo-terrestres, ils furent des peuples, des ethnies ou des ennemis de jadis qui rejoignirent sans hésitation une communauté qui serait appelée à devenir l’une de plus fertile République galactique, intellectuellement et démocratiquement parlant.
De ghettos en castes, les ethnies gravirent l’échelle sociale et se mélangèrent harmonieusement aux humains et dans ce joyeux melting-pot, il n’était pas rare de partager un verre de liquorat avec un tharsian, de faire ses classes militaires ensemble ou même de croiser de curieux métissages.
Il est clair que pour nous, humains du troisième millénaire, l’être humanoïde qui se dressait devant vous était d’une espèce peu avenante. Il se tenait sur de fines jambes recourbées serties d’un attelage complexe. Sur la plus grande partie de son corps, la peau élastique était bleuâtre et veloutée mais suintante d’une concréssion huileuse. Une crinière épaisse et réche prenait naissance du cou, courait de l’épine dorsale, si tant est que l’on puisse appeler cet enchevetrement cartilagineux de ce nom, à la hanche à l’aspect tortueux. De son crâne oblong et meuble, retenons ces yeux reptilesques enfoncés profondément dans de sombres orbites osseuses et les réseaux de fils argentés sur sa peau bleue, étincelant comme du métal véritable.
Ce fut avec un de ces jeunes Tharsians fougueux et téméraire du nom de Baral’nok que se lia d’amitié le jeune Odon d'Olsimar et leur fidélité les sauvirent d’une mort certaine, l’un des griffes d’un méca-bots devenu psychologiquement instable et l’autre d’une sentence implacable condamnant sa dépouille à errer éternellement dans le vide spatial.
( Bon , Chai toujours pas comment ça va finir c't'affaire ? ) |
| | | Poulpy Ultimate Space Poulpe
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| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Mar 3 Oct - 22:19 | |
| Bon bah ma foi, on va s'y remettre .Un grand merci a Orphi d'avoir éditer mon RP cet été...Episode 3 Le HMS Corollyne, flotte amirale Hégémonique Du fond de sa geôle sans lumière, avec pour seule vision, le noir démesuré de l’espace et le scintillement des étoiles par le hublot préssurisé de son sas, Odon, le combattant, le vainqueur des hordes pirates de kabalar, le libérateur de l’anneau-monde de Procyon face aux mutins du front Kobol Libre, mais aussi celui par qui la mort avait frappé des centaines d’humains ou d’exos sans distinction parmi les colons de Qôm-yggdahl, se sentait impuissant, fataliste et rongé par un sentiment de désespoir, chose à laquelle il n’avait jamais été préparé durant cette éducation si dure prodigué au sein de la maison des Sunkillow.
Attendre…Mais se détendre. Il fouilla sa Méca-combi et tomba sur la dernière gélule. Quand les accélérateurs neuraux commencèrent a faire leur effet, ce qu’il ressentit correspondait à ce qu’il imagina être une extase digne de ce nom. L’afflux de sang chaud, l’hypersensibilité de l’épiderme, l’impression que le corps se tortille à l’intérieur de la peau comme des anguilles dans un sac, la sensation de plus en plus vive de se déconnecter du monde matériel au fur et à mesure que les horloges internes et externes se décalaient, la conviction que l’esprit ne resterait pas plus longtemps captif de sa gangue de chair grossière, une démangeaison d’impatience à la fois merveilleuse et angoissante , sans doute proche de ce que les fondamentalistes du Paléo-Christ devaient ressentir en attendant le jugement dernier. Désincarné, déconnecté, Odon se soulagea de cette pression étouffante pendant plus de deux heures koboles. Le temps s’écoula .Les ténèbres extérieures se transformèrent d’une obscurité atmosphérique en une nuit noire constellée de ce qui semblait être des flocons brillants de neige poudreuse. D’autre part d’un petit univers d’une planète d’un système solaire simple, brillait indiciblement la coque d’un petit astronef, peut être une navette coloniale qui semblait suivre à distance la traîne du HMS Corollyne. Un espoir ? Cette pensée fugitive lui apporta un sentiment passager que naturellement il rejeta aussitôt, le caractérisant comme grotesque. Simultanément il s’efforça conscien cieusement de déplacer son attention. C’était une puissante tentative de s’écarter, de se désengager d’un processus automatique et malgré l’effet latent des accélérateurs neuraux, ces yeux se reposèrent sur cette petite tache mouvante. Et soudain, ce ne fut plus un, mais cinq, puis vingt et enfin une flotte entière apparaissant successivement et qui semblait se précipiter sur le vaisseau-prison avec une colossale vélocité. Par tous les sensiteurs du vaisseau amiral, l’alarme fut donnée, Odon comprit l’attaque imminente par les cris, qui fusaient de l’autre coté des murs plexis de sa geôle et la précipitation qui s‘en suivit. Les occupants qu’ils soient simples soldats, membres du droïde-staff relégués aux taches subalternes, responsables militaires ou civils, domestiques ou sénateurs membres du Haut Consulat de Tau Centi , réagirent aux signaux d’alarmes en se divisant en deux groupes distincts.
Il y avait ceux qui étaient constamment soupçonneux, les hauts responsables politiques, les comploteurs, les négociants de la Guilde du Commerce, la noblesse impériale hégémonique, ceux dont le sentiment de supériorité exacerbé par la haute estime d’eux-mêmes ou de leur rangs, leur donnaient l’impression d’affranchissement de tout danger. Ils décidèrent que les hurlements et les sonneries métalliques étaient une farce. Exactement quel genre de farce et déclenchée par qui, ils ne se donnèrent pas la peine de l’expliquer a eux-mêmes ni à qui que ce soit. Le deuxième groupe était beaucoup important que le premier. Chaque individu de ce groupe possédait un très fort instinct de conservation et tous réagirent rapidement et avec détermination, mais se heurtèrent au premier groupe.
L’effet de surprise avait joué. Le but était atteint et le petit vaisseau, un Hélioptère à propulsion plasma première génération (un modèle obsolète mais qui avait fait largement ses preuves sur Hedowynne lors de la prise des postes frontières de Nueva Esperanza ) s’était approché imperceptiblement du flanc droit de la coque du HMS Corollyne, déjouant tous les radars. Un seul tir fusa et fit exploser minutieusement le sas de la cellule d’Odon d'Olsimar, qui du fait de la dépressurisation subite fut projeté dans le vide sombre de l’espace. 29 secondes plus tard, temps limite à la désoxygénation, la mécabulle le récupéra et le bras motorisé de l’ hélioptère le déposa délicatement sur le sol rouillé de sa soute.
A suivre…… | |
| | | Poulpy Ultimate Space Poulpe
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| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Mer 1 Nov - 18:41 | |
| Episode 4 Débarrassé du confinement étouffant de la Mécabulle synthétique, Odon fut heureux de constater que la liberté avait un goût suave et réconfortant. Etonnement, le fait d’être expulsé dans l’espace contre son gré et par surprise, était une expérience un peu plus excitante qu’il ne l’avait pensé. Rien à voir avec l’intérieur même de la navette.
Un rapide tour d’horizon lui fit comprendre que ce vaisseau n’était pas tenu avec une irréprochable propreté ni ordre comme aurait pu l’être tout appareil militaire de l’Hégémonie, mais plutôt avec abandon et fatras systématique. Tout n’était que désordre. L’espace externe de confinement ou il avait posé les pieds débouchait sur deux coursives parallèles ou s’amoncelaient armes en vrac, munitions éparses, mouvantes a chaque secousse, caisses d’alcool de contrebande et détritus divers. Il vit même un Galysséne d’Yggdrasill attaché au fronton d’accès de la salle des machines, beuglant désespérément l’heure de sa traite.
Au bout de la passerelle de service jouxtant les cabines de l’équipage, il rejoignit la nacelle de téléportation controlée et digitalement opta sur le tableau de bord holographique pour la sphère de commandement. En une nanoseconde, son corps se rematérialisa au pont supérieur au sein du centre névralgique de pilotage, devant un petit groupe épars, qui arborait sourires hilares , édentés ou mécanique et lui firent un accueil des plus royal. Certains le prirent chaleureusement dans leur bras quitte à le soulever du sol.
Le visage d’Odon, tout d’abord surpris, s’illumina devant son ami Tharsian, Ol’Takh, compagnon de beuverie et fidèle parmi les fidèles, quelque soit l’aventure pour peu qu’elle soit risquée.
Il reconnut aussi ces visages familiers qu’il ne connaissait que trop bien. Kra’Ha, l’Eohleam , aide de camp et émissaire des Olsimar, voué corps et âmes a sa Maison d’adoption, un être bourru et lunatique mais dégageant une présence systématiquement réconfortante dans n’importe quelle situation ; Baluldir l’aîné et Gonduldir son fils, Kzintis des colonies d’ Aecantya qui combattirent sous son drapeau et commandement lors du siège d’Omidion pendant la troisième guerre nanique et qu’il pensait être en fuite au confins des frontières de Kemperer, suite aux accusations fondées de contrebande emises par le Haut Conseil Militaire ; L’oracle du mont Alt-haavok, Aedena Galieniva avec laquelle on lui avait prété une aventure, bien qu’elle fut malheureusement écourtée par les aléas de sa jeune vie ; Et enfin Lyrax son alter ego Kalaa-maddhu qui suivait conjointement l’étude dispensé par sa mère, compagnon téméraire et expert en armement qui maintes fois l’avait secouru dans les mauvaises passes .
Puis on lui présenta les autres protagonistes de son sauvetage inespéré, qui , discrètement s’étaient mis en retrait de ces chaleureuses retrouvailles. Adossé contre le tableau de commandes latérales s’imposait Ganéal Asturias, le compagnon d’Aedena, un colosse au bras mécaniques, la barbe fournie et nattée ; un barbare de l’ouest caprican semblait-il, pirate-négrier au passé sûrement moins irréprochable qu’il n’y paraissait.
A ses cotés, le colonel Bro’Olkz, l’autre Tharsian, le jaugeait du haut de ses 2,80m.C’était un ex-soldat des unités d’élites de Sya Tharsys, maintes fois décoré pour bravoure et haut faits de guerre, qui pourtant avait eu la main trop lourde. Banni après jugement pour tortures et violences volontaires, c’était un être malsain dont il faudrait se méfier (on lui connaissait d’ailleurs quelques actes terroristes et assassinats politiques) bien qu’il ait suivi ces compagnons dans cette folle épopée ; certainement pas aveuglément, l’âppat du gain faisant le reste.
Odel Korodoline, accompagné de son mécabot répondant au doux nom de HALK1257E, un pur paléo-terrien avait participé au dernier exode du système Sol vers Kobol avant la grande extinction sur Terra-Origine qui avait suivi la chute de sa lune. Un vieux sage, aux idées confuses et aux yeux rougis par l’épice de longévité mais qui s’avérait être un médecin et nano-chirurgien hors pair malgré ses penchants addictifs.
Enfin, un Palâakün d’ Ependar, hominidé canin qui malgré son mutisme pouvait être un pisteur hors pair et un négociateur sans complexe.
Onze paire d’yeux, déguenillés, dépareillés. Cinq races et antagonistes réunis sur hélioptère dans un seul but , celui de lui venir en aide. Odon passa de visage en visage - une vrai cour des miracles songea t’il - mais leur sourit et versa une larme.[center] | |
| | | Poulpy Ultimate Space Poulpe
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Feuille de personnage Classe: Savant fou
| Sujet: Re: Odon d'Olsimar, sa vie, son oeuvre... Dim 12 Nov - 13:50 | |
| Episode 5 Passés ces retrouvailles chaleureuses, un repas frugal et revigorant leur fut servi. Un mois de pilules coupe-faim lui avait fait perdre le goût des bonnes victuailles et tel un acharné, Odon se rua à l'assaut de filets de kalovars agrémenté de miel d'Yvirise et de sève de Bolarium, se rinça la gorge de liqueur d' Urvia et dévora graines d' Oelocandhe, fluets carnés et fèves d' Urbicande. Rassasié il afficha un sourire béat.
On entama alors discussions mouvementées, récits épiques ponctués de grands rires et l'on se moqua d' Odon et de se visage crispé affichant un désarroi inimitable que tous avaient pu distinguer lors de son expulsion dans l'espace. On lui relata aussi le stratagème rusé utilisé a leurs fins a savoir la projection holographique d'une flotte entière, procédé obsolète et éculé, mais qui fournissait toujours son lot de surprise .Et l'on repartit dans de grands éclats sonores.
Plus tard, les esprits s'étaient calmés. Les Kzintis, père et fils conversaient avec Odel qui vraisemblablement avait du se sevrer d'épice, n'ayant pas toucher une once de nourriture. Bro' Holkz fixait l'immensité de l'espace. Ses immenses yeux balayaient l'horizon constellé allant du système d' Oalys et ses trois soleils aux astres noirs d' Alg wuduul aux confins du monde connu. Au devant trônaient les rosaces de Kemperer, leur destination, là ou le poids de l'Hégémonie se faisait plus discret, ou l'on pouvait trouver des zones de non-droit accueillant les bannis, criminels et aventuriers de toute sorte. Aedena, Ol-Thak et Kra'Ha aux commandes de pilotage préparaient leur stase de sommeil en programmant le générateur de saut quantique, vers Ecchus Prospero, fief des rebelles du Front Kobol Libre. Ils s'y fondraient dans la masse populeuse. Le voyage serait long puisque 16 années-lumière devaient être parcourus soit onze semaines en temps universel Kobol.
Chacun rejoignit sa couche de survie pressurisée, installa les sondes neuronales et programmèrent le champ de stase anti-G pour accroître sa propre sécurité et être paré a l'éventualité d'un changement de gravité. Le mécabot-pilote, après quelques vérifications lança la procédure d'Hyperespace. L'Hélioptère décèlera, se retourna, s'axa sur sa trajectoire prédéfinie, plana quelques minutes et accéléra. Au sein des trois moteurs arrières, les macrotomes de deutérium et d' épenthium se frappèrent les uns contre les autres, et implosèrent, déclanchant leur fusion. La température au moment de l'allumage grimpa à sept millions de degrés kelvins en dix-huit nanosecondes, propulsant les particules chargées en une énergie libérée et pulsée créant les conditions d'hyperespace. L'horizon étoilé se tordit subitement et l' hélioptère prit le large.
De la propulsion Hyperespace et du saut quantique, l'homme civilisé la tenait du Kzin, la première race d'êtres supérieurs à la sienne qui lui fit permit de rencontrer. Alors que l'humanité avait acquis la connaissance des propulseurs à fusion nucléaire, l'espace s'était élargi au delà du système solaire. Mais il fallait encore six mois terrestres pour atteindre Saturne et plus de huit ans pour Pluton. Certains colons avaient pu, outre Mars, Titan et Europe, sur une échelle de seize a soixante années de voyages, élevé des mégapoles précaires sous cloches sur quelques planètes arides et désolées d'Alpha du Centaure. Ce qui ne les rendaient pas autosuffisants mais dépendant d'échanges terrestres. Des civilisations s'écroulèrent ou régressèrent, transformant la glace des pôles pour subsister et pratiquant une agriculture anarchique soumise à des cycles climatiques rudes et suivants les révolutions astrales. Quand l'Homme commença à acquérir la technologie ionique pour franchir les étoiles et diminuer de trois quarts la durée des voyages stellaires, les kzintis propulsaient déjà leur flotte à l'aide de polariseurs gravifiques. Lorsque le premier groupe d'explorateurs kzintis atteignit Catalina, ville colonie sous bulle de Prima Bêta de Centauri, ils découvrirent une population exsangue, des êtres misérables abandonnés des instances terrestres, qui les prirent pour des dieux et se soumirent rapidement a leurs autorité jusqu' a l'arrivée d'une délégation des Nations Unies Universelles. Chaque race découvrit qu'elle serait désormais dépendante de l'autre. Le Kzin transmit le savoir quantique et son application, le saut spatial tandis que l'humain lui apprit les techniques de terraformation réussies en d'aucune mesure sur Mars, Titan, Europe et Ares du Centaure. Les deux races humanoïdes avaient besoin d'expansion, la Terre n'étant plus qu'un habitat dévasté par un chaos climatique ou l'air n'était respirable que grâce aux implants de filtrage pulmonaire ; le système de Ka La Shayud , coté Kzin, voyait peu à peu son soleil se mourir. Preuve de bonne volonté, on apprendra quelques décennies plus tard, la relation fusionnelle entre le Kzin et l' Homme, qui changera à jamais l' Histoire humaine et balayera tous les idéaux millénaires (…mais ceci est une autre histoire et sera développé plus loin…)
De leur sommeil stasique, nul ne se doutait qu'à cet instant leur destin à tous allait être bouleversé, les événements en cours les y forcèrent.
De gauche à droite, Kra'Ha (Eolheam), Gonduldir (Kzin), Ol'Takh (Tharsian), Odel Korodoline ( Paléo-térrien) et Ganëal Asturias (Humain) | |
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