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| La vie d'un homme, la vie d'une nation | |
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Auteur | Message |
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Valombre Istari supérieur
Nombre de messages : 1357 Age : 34 Localisation : Révélée uniquement à mes alliés Alliance : Valinor Date d'inscription : 08/06/2006
Feuille de personnage Classe: Paladin
| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Ven 8 Sep - 22:03 | |
| Palais de Valara, Arathi, 1605
L'amiral s'engouffra dans son bureau. Alors que la porte se fermait, il enleva sa veste d'uniforme noire, couleur caractéristique du haut commandement. Il approcha du mur situé à gauche de son bureau et placa sa main contre le mur. Une diode clognota derrière la peinture du mur et un panneau coulissa, révélant un placard secret. On y voyait tous les types d'armement possible, allant du simple pistolet de combat au lance roquette, toutes ces armes soigneusement entretenues et rangées. Au centre tronait une tenue de combat des forces spéciales de Terra. En dessous de l'insigne du glorieux corps d'armée de la République disparue avait été brodé l'écusson à la flamme, surmonté d'un ange. L'insigne de la Fédération. Sur la manche avant droit on voyait cinq étoiles montées en pentagone, une encre entourée de flammes était situé au centre de la figure. La tenue d'un amiral. La technologie de la tenue de combat était certes ancienne, mais tout commes les armes exposées, elle avait été continuellement entrenue et modifiée, améliorée. Ce qui en faisait la protection parfaite de tout soldat : discrète de sa couleur noire, ne gênant pas les mouvement, elle possédait une interface electronique intégrée capable de se relier aux système de communication et aux appareils automatisés. De plus, une interface neuronale autorisait l'utilisateur à contrôler les actions informatique de l'armure par une simple pensée, ceci allant des calculs de trajectoire à l'affichage holographique en passant par le traitement des menaces. Entre les mains d'un bon soldat, c'était une arme mortelle. L'Amiral, s'êtant débarassé de son uniforme, enfila rapidement la tenue. Alors qu'il enfilait son gant droit, le premier, pour avoir des prises rapides immédiates sur les armes, les gestes appris en école militaire renvinrent d'eux même. Les souvenirs affluèrent. Les opérations sur le terrain... celà faisait si longtemps qu'il ne faisait que mener des combats spatiaux. Trop longtemps. Aujourd'hui, il redevenait le soldat d'élite qu'il était. Il se tourna vers une étagère et saisit deux pistolets à balles. Ils restaient les plus efficaces malgré l'apparition des armes lasers, ces dernières êtant trop facile à contrer par une protection thermique adaptée. Les plaçant dans les deux emplacements magnétique réservés à cet effet, il s'empara ensuite d'un fusil d'assaut. Une arme extrêmement sophistiquée : trois modes, automatique, semi-automatique, et fusil, permettant d'utiliser l'arme soit en mitrailleuse, soit en arme de précision, soit en arme de visée. Portée allongée, zoom integré, puissance de feu élevée. Silencieux électronique intégré, c'était l'arme préférée de tout commando qui se respecte. Et elle restait la plus dangeureuse de tout l'arsenal disponible entre les mains de soldats entraînés. Prenant quelque chargeurs, il sortit de la pièce, la referma, et se dirigea vers la hangar du palais. Les officiers qu'il croisa, surpris, mirent du temps à saluer. Personne ne l'avais jamais vu comme ça. Aussi déterminé. Aussi froid. Il était un soldat d'élite entraîné à tuer. Et comme tous ceux formés dans l'école militaire avancée de Terra, il était parmis les meilleures à savoir le faire. Alors qu'il se dirigeait vers l'Aurore, il perçut un léger mouvement à sa droite.
-Et bien Sergent, depuis quand ne me salue-t-on plus ? -Excusez-moi monsieur. A vos ordres. -Que faites vous ici ? -Je vous l'ai déjà dit monsieur. Même quand je ne suis pas là, je suis là. Et comment voulez vous partir au combat sans moi ? -Repos. Allez, en route. J'aurais au moins essayé. -Essayez tant que vous voulez l'important c'est que vous ratiez à chaque fois, sauf votre respect, monsieur.
Un discret sourire avait fait son apparition sur le visage fermé de l'officier superieur. Il avait beaucoup de chance de pouvoir compter sur des hommes comme le sergent. L'émotion disparut rapidement de son esprit. Les meilleurs soldats étaient ceux qui ne ressentaient rien, tant pour eux que pour le reste du monde. La seule pensée autorisée en opération était celle de mener sa mission à bien. Et il comptait bien le faire. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Sam 9 Sep - 15:53 | |
| Navette Aurore, quelque part dans le ciel d'Arathi
-Ici l'Amiral Valombre. A toutes les forces mobilisées, il est temps de se diriger vers l'objectif. Je vous transmets à chacun vos ordres respectifs de mission. L'horaire devra être respecté à la seconde prêt, je ne veux aucune perte de notre côté. Je lance la mise à jour automatique des heures de vos montres. Je vous le rappelle, je veux garder le bâtiment intact, la Fédération n'a pas dépensé des fortunes dans la réhabilitation de cette forteresse pour la détruire de ses mains. La discretion et la surprise, comme on vous l'a appris en Académie Militaire, seront ici les clés de la victoire. Bonne chance à tous, terminé.
La navette blanche survolait les paysages glacés de la banquise sud de la planète. Des kilomètres de glace et de neige, totalement infranchissables à pied. Ce pourquoi un tunnel ferroviaire avait été creusé. Mais celui-ci avait été condamné par les rebelles. D'où l'attaque aeroportée. Trois régiments de forces spéciales et cinq des forces d'intervention. Un total de 130 hommes. Deux bataillons leurs faisaient faces, soit 2000 soldats potentiellement dangeureux, plus les systèmes automatisés de défense. Mais l'Amiral partait confiant. Ces soldats qui volaient dans les navettes autour de la sienne était les meilleurs qu'il connaissait. Il n'y avait aucun doute sur l'issue du combat. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Sam 9 Sep - 16:03 | |
| Forteresse de Défense Polaire Sud, Arathi
Yan marchait le long du mur Nord de la forteresse. Celà faisait maintenant plusieurs heures que le missile avait été lancé sur Valara, mais toujours rien. Le bruit courrait que l'attaque avait raté, et que le Commandant Furemor, celui qui dirigeait le soulevement, s'était enfermé avec les officiers dans un bureau. Toutes ces considérations stratégiques, Yan s'en fichait. Il s'en voulait d'avoir trahi, mais le souvenir de ses camarades du croiseur lourd Astornar le hantait. Il admirait l'Amiral. Mais les paroles de Furemor l'avaient convaincu qu'il n'était plus apte à diriger. Il prétendait même que le Chef des Armées avait délibérément quitté Arathi pour Valinor en sachant que la flotte allait être attaquée. Qu'il savait que de toutes façons les vaisseaux, en révision, ne pourraient être déplacés. La corruption de la haine montait en lui. Il fallait que tout change. Il regarda vers les landes glacées. Combien de temps encore avant que Furemor prenne le pouvoir ? Combien de temps avant qu'il revoie sa femmes et ses enfants ? Il prit soudain conscience du froid lorsqu'il remarqua que ses doigts étaient bleus. Il courrut se réfugier au poste de garde. Ses doigts engourdis mirent plusieurs minutes à retrouver leur motricité. Il regarda la plate-forme d'atterissage située juste en dessous de lui. Entièrement rénovée, comme le reste de la forteresse, elle était équipée de tourelles automatiques de défense au laser. Aucun vaisseau ne pouvait en approcher sans se faire abattre. Il tourna son regard à nouveau vers l'horizon. Le desert glacé d'Arathi... se fut sa dernière vision. Ce pauvre soldat, envahi par les mensonges, trompé par un homme sans scrupules, gisait à présent sur le sol du poste de garde, un poignard planté entre les deux yeux. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Sam 9 Sep - 23:41 | |
| Le sergent de pencha et ramassa son poignard. Aucun besoin de le nettoyer, les nanites intégrés à la lames s'en était déjà chargés. Il posa sa main sur la tempe du soldat tué. Yan Durandal. Premier d'une longue liste. Mais l'émotion n'existait pas en opération. Le soldat d'élite se tourna vers la console de commande des tourelles de la plateforme. Une à une, il les désactiva, appliquant à la lettre les instructions de l'Amiral. Ce n'était plus que des carcasses de métal sans interêt qui gardait la piste.
-La voie est libre, monsieur. -Très bien sergent, j'arrive avec l'équipe une, les autres équipes ont commencé leur infiltration par les sous-sols. Terminé.
Le plan d'attaque était parfait. Le quart des soldat ennemis auront été neutralisés avant le prochain appel, dans 20 minutes. Encore 3 minutes de réaction, les rebelles auraient déjà perdu la bataille. Un très léger sifflement lui indiqua que l'Aurore avait largué l'Amiral et son équipe. Le sergent descendit les rejoindre. Le groupe de soldat avança vers l'escalier qui menait vers le coeur de la forteresse. Progressant vite mais prudemment, ils arrivèrent bientôt au Hangar. Le seule bémol du plan : ils n'allaient peut être pas pouvoir empêcher un soldat ennemi de déclencher l'alarme. Mais ça ne posait aucun problème, les cinq hommes du groupe de l'Amiral êtant capable de tenir un siège contre un bataillon entier sans endurer une perte. Ce qui laisserait le temps aux autres équipes d'accomplir leur mission. Et les aiderait sensiblement à avancer. L'Amiral compta sur ses doigts. 3...2...1... | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Dim 10 Sep - 23:37 | |
| Le capitaine Darul marchait de long en large sur la plateforme de surveillance du Hangar de la forteresse. Il ne savait pas pourquoi, mais son instinct lui criait qu'il se passait quelque chose de louche. La rebellion lui paraissait de moins en moins être la meilleure des solutions. Enfin, ils se trouvaient dans la forteresse la mieux équipée de toute la planète. Seuls un bombardement orbital pourrait les en déloger, et le Défiance seul n'y suffirait pas. Mais le soucis le rongeait. Il n'était pas officier des armées pour rien. Il n'avait pas reçu le long entrainement le l'académie de Terra, puis de Valara pour rien. Alors qu'il se tournait pour demander une ronde d'inspection, la porte du Hangar vola en éclats. Assomé par l'onde de choc, le Capitaine se releva. Les balles fusaient depuis le nuage de poussière resté à la place de la lourde porte blindée. Des cadavres de ses gardes gisaient déjà à côté des chasseurs parqués sur la piste. Avant que son esprit n'aît reprise le dessus, ses reflexes entrèrent en marche. Il se précipita sans comprendre vraiment vers la bouton d'Alarme. Alors que les sirènes se mirent à hurler, une ombre noir l'abattit d'une balle dans la tempe. L'Amiral tourna son fusil et tira trois balles vers l'interface de la deuxième porte blindée. Celle-ci se ferma et se verrouilla par sécurité. Ils avaient quelques minutes de plus pour installer leur poste de tir. Il jetta un rapide coup d'oeil au reste de la salle. Ses hommes étaient parfaitement cachés dans l'ombre, de déplaçant avec aisances dans le hangar encombré. Les gardes ennemis tiraient au jugé dans les coins d'où semblaient partir les tirs. Un par un ils se faisaient abattre. Lui avait vu trop tard le Capitaine se jeter vers l'Alarme. Darul... il le connaissait. Officier superieur sur l'Astaryl, commandant en second du vaisseau. Lui aussi trompé. Il sentit une arme braquée sur lui. Roulant sur le côté il pointa son fusil derrière lui. Pivotant sur son pied droit, il arma le fusil. Il vit cinq rayons laser passer le froler, passant juste où il se trouvait une seconde avant. Il tira une balle. Le coeur perforé, le garde rebelle s'effondra. Le temps de se retourner, les derniers gardes subissant un sort identique.
-Equipe A, au rapport. -A3 présent. -A5 à vos ordres. -A2, toujours là monsieur. -A4, que voulez-vous que je fasse ? -Très bien. Tout le monde en position sur les poutres et les plateformes. On a deux entrées à surveiller. Je ne vois pas voir un seul garde entrer dans le Hangar autrement que sous la forme d'un cadavre. Compris ? -A vos ordres. Deux à chaque porte, Malone venez avec moi. -Bien Sergent. -Et vous Amiral ? -Ne vous occupez pas de moi Sergent, j'ai appris dans la même école que vous. -En effet. En position les gars.
Les quatres soldat se placèrent. En quelques secondes, la salle était vide de toute trace des hommes de l'Amiral. Lui même s'était posté entre deux poutres qui maintenaient la plate-forme de surveillance. De là il était capable de surveiller ses quatres soldats et les deux entrées. L'angle de tir n'était pas fameux, gêné par les grues, mais au moins il pourrait donner des ordres corrects. Et une balle, ça passe dans à peu près n'importe quel trou. Même dans le faible interstice entre le bras et la cabine de la grue. Utilisant les capteurs auditifs de son casque, il perçut des bruits sourds, ressemblant à des bourdonnements. Comme un petit générateur de champ magnétique. Un aimant électrique en d'autres termes. Ils posaient des explosifs. Il transmit par signes l'information à ses hommes. La base était équipée de grenades soniques et luminiques. Il fallait s'attendre à tout. L'Amiral augmenta le contraste de sa visière et mit le filtre audio de son casque au maximum. Tout à coup, une explosion pulverisa la porte... | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Mar 12 Sep - 13:55 | |
| Heureusement équipés de leur masques avec filtre d'air intégré, les soldats des armées fédérales ne furent pas asphyxiés par le gaz. Un nuage de fumée, apparament inoffensive. Ce que seuls les capteurs de l'armure de l'Amiral voyaient, c'est que cette fumée était un dérivé au chlore. Assez dilué pour être inodore, mais assez concentré pour être mortel en quelques minutes. Ceci voulait dire qu'ils avaient accès au stock de combustibles pour les centrales à fusion. Et qu'ils n'avaient plus affaire à de simples gardes, mais à des soldats tout aussi entraînés qu'eux. Le sergent et l'Amiral, ayant fait tous deux le même raisonnement, de regardèrent au travers de la fumée. Ils étaient en inferorité numérique, face à des adversaire coriaces, très bien entrainés et n'ayant rien à perdre. Mais ils avaient l'avantage d'avoir une position bien meilleure. L'Amiral se déplaça plus haut affin de voir derrière le nuage de gaz. Bien evidemment dans l'encadrement de la porte rien. Deux possibilités : soit les ennemis attendaient à l'exterieur. Soit, et c'était bien plus probable, ils étaient déjà dans le Hangar. Il activa sa vision infrarouge. Bien que les ennemis aient surement des armures capable de camoufler la signature thermique d'un corps humain, les rayons de visée employaient des fréquences d'infrarouge. Et c'était bien ces fins rayons de quelques nanomètres qu'il esperait bien voir pour repérer ses ennemis. A peine avait-il allumé sa visière infrarouge qu'il vit un croisement invraisemblable de rayons rouges apparaître dans la salle. A vu de nez 50 ou 60. Impossible qu'il y aît autant de soldats ennemis. Les rayons directeurs du Hangar ! Ils les avaient activés. L'inquiétude commença à grandir dans la tête de l'Amiral. C'était des soldats qu'il avait personnellement entraînés à qui il faisait face. Des anciens de l'Académie d'Elite de Terra. Il fit un signe discret au Sergent. Ils allaient avoir à mener le combat le plus dur et le plus long de toute leur vie. Car deux soldats d'élites qui s'affrontent, c'est comme deux ombres mortelles qui se cherchent sans se trouver. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Mar 12 Sep - 23:35 | |
| Le Caporal Teril scruta la pièce. Accroché sous un vaisseau, il essayit d'en débloquer une trappe pour entrer. Il pourrait ainsi surveiller la pièce et observer dans une position plus confortable. Le carnage dans la pièce et l'absence de tout cadavre ennemi avait immédiatement fait comprendre au chef d'escouade qu'il avait affaire à des ennemis peu commodes. Le fait que chacun des gardes n'aît pas plus de deux ou trois balles dans le corps prouvait même que les intrus étaient des soldats des forces spéciales fédérales. Les encroutés du bureau du Commandant le savaient surement. C'est pour ça qu'il se retrouvait sous un vaisseau entrain de se demander comment il allait faire face à ce qu'il ne verrait surement jamais. Son entrainement lui avait crié d'allumer tout ce qui pourrait gêner les moyens de detection de l'ennemi, surement plus à jour que le sien. Ca allait le gêner un peu aussi mais bon, qui ne tente rien n'a rien. Il réussit finalement à ouvrir la trappe. L'ouvrant avec précautions, il se hissa souplement dans la cabine du transporteur. Les vitres opaques lui permettraient de se déplacer sans craintes à l'interieur de l'appareil. Il s'assit dans le cockpit et scruta le Hangar. A première vue il n'y avait rien. Mais lui savait que quatre à cinq hommes étaient cachés là, en plus de ses trois camarades qui se posaient surement les même question que lui.
-Tiens, bonjour Caporal. Non ne bougez pas, je serais obligé de vous abattre, et vous savez que vous n'aurez rien le temps de faire. -Amiral ? Vous ici ? -Et oui. Celà vous surprend ? -Un peu oui... je vous croyais dans votre petit vaisseau entrain d'envoyer des troupes. -Et bien non, me voilà. En personne. Entre parenthèses, je suis déçu. Je vous aurais cru plus malin. Le seul vaisseau à vitres opaques du Hangar, alors que vous arrivez après nous. Vous pensiez vraiment le trouver vide ? Et vous ne pensez même pas à vérifier en entrant. -J'ai encore des progrès à faire. Vous me battez encore, l'élève n'a pas su battre le maître. -Vous, trompé ! Je ne l'aurais jamais cru... -Tout arrive, comme vous le voyez. -Bon, ce n'est pas que je m'ennuie avec vous, mais il y a trois autres barbares sanguinolants qui m'attendent dehors. Nous aurons tout le temps de discuter dans les salles d'interrogatoires du Défiance. -Que... ?
Il n'eut pas le temps de finir sa question. L'amiral sortit de l'ombre d'un coin et assoma d'un coup sur la tempe le traître. Il lui mit des menottes magnétiques, et posa une balise de téléportation sur lui. Quelques secondes plus tard, le caporal se trouvait téléporté dans une des cellules du Défiance. Poussant un soupir, l'Amiral arma son fusil et se prépara à sortir. Plus que trois.... | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Mer 13 Sep - 22:43 | |
| Grâce aux capteurs du transport, l'Amiral avait repéré deux des trois hommes. Même s'il risquait beaucoup, il allait devoir les combattre sans savoir où était le troisième, en comptant sur ses propres hommes pour le couvrir. Il enleva les verrous de la rampe et la lâcha d'un coup. Il roula vers l'avant et profita de la surprise pour tirer deux rafales dans les ombres. Un hurlement lui indiqua qu'il avait touché sa cible. Effectuant un pas sur le côté, il se placa derrière un des pilier du Hangar, en principe en dehors des axes de tir, tout en replaçant un chargeur dans son arme. Il attrapa une grenade aveuglante dans une de ses poches et la lança derrière lui. Il devait bien calculer son coup. Comme seuls les soldats d'élite savent le faire, son cerveau se déconnecta de ses muscles. Il s'abandonna à ses réflexes. La grenade explosa, et tel un robot, dans le seconde qui suivit, il rouvrit les yeux, pivota et ouvrit le feu, sans viser. Un corps tomba d'une plateforme obscure. Il entendit trois coups de feu, et un cri.
-La voie est libre, Amiral. -Bien joué Sergent. Allons-y, en route, vite.
Vite rejoints par leur camarades, les deux hommes s'engoufrèrent dans le dédale de couloirs qui les meneraient à la salle de commandement de la forteresse. A entendre les sirènes hurler, les autres équipes avaient bien fait leur travail. Eux devaient se dépêcher avant que le Commandant Furemor et son Etat-Major ne s'enfuient. Il arrivèrent vite à l'escalier de secours. Chacun savait de qu'il avait à faire. Ils gravirent rapidement les marches, et aboutirent dans une salle ronde. Tout à coup l'Amiral s'arrêta. Il regarda autour de lui et attrapa son fusil. Rapidement imité par ses hommes.
-Il aurait dû y avoir des posts informatiques et des hommes dans cette salle... Qu'est ce qu...
Soudain la porte en face s'ouvrit. Des rayons fusèrent. La douleur prit soudainement part du corps entier de l'Amiral. Lutter, rester conscient. En essayant d'ouvrir les yeux, il sombra dans le noir. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Lun 18 Sep - 17:30 | |
| Hopital Militaire de Valara, 15 minutes plus tard
-Il est bien calme le service aujourd'hui : deux crétins de l'académie qui se sont tirés une balle dans le cul. Limite qu'on se fait chier... -Je suis bien d'accord avec toi.
A peine les deux médecins avaient-ils fini de se plaindre qu'une alarme de mit à retentir.
-En fait non. Tu pouvais pas la fermer pour une fois ?! -Non mais ho dis que c'est ma f... -Eho vous deux là, au lieu de vous disputer direction l'aire d'atterissage et AU PAS DE COURSE ! -A vos ordres ! -Et vous sergent, faites moi immédiatement préparer les blocs un et deux. Je veux mon équipe et l'équipe d'urgence en place dans les 30s. Execution. Etat d'alerte, appellez les chirurgiens spécialisés, qu'ils soient ici dans 5 minutes. Et pas une de plus !
Le Commandant Kermadec était le chirurgien militaire le plus connu de toute la fédération. Il avait servi à l'hopital des urgences de Terra. Le nombre de soldats sauvés miraculeusement par ce grand homme ne se comptaient plus. Ainsi, en tant que chef de la chirurgie de l'Hopital Militaire de Valara, lorsqu'il donnait un ordre, on l'écoutait. Les deux chirurgiens de gardes arrivèrent précipitemment sur l'aire d'atterissage de l'hopital. Une navette blanche lourdement escortée s'approchait à grande vitesse. Pas moins de quatres escadrons de chasseurs l'encadrait de très près. Sur les flans de la navette on pouvait lire le sigle UMA - TU : Unité Médicale des Armées - Transport d'Urgence.
-Eh bah... soit c'est un gros bonnet, soit c'est vraiment très urgent. -Ou les deux...
Quelques minutes plus tard, les portes arrières de la navette s'ouvraient.
-Allez allez dépêchons ! On a deux hommes blessés par balle. Dont un sévèrement, plus de 10 projectiles dans le corps. La veine cave est touchée, multiples hémoragies internes, poumon droit perforé. -Mais c'est... c'est... -Oui c'est l'Amiral. Raison de plus. BOUGEZ VOUS LE TRAIN ! -Emmenez le au bloc, le Commandant est déjà prêt à l'opérer. Le deuxième cas ? -Trois balles logées dans l'intestion, il a perdu beaucoup de sang. -Bloc n°2, j'envoie le rapport au Capitaine.
Réagissant presque automatiquement, les deux internes activèrent les propulseurs du brancard antigravitationnel. Quelques secondes plus tard, l'Amiral était au bloc. Le Commandant Kermadec débutait une longue opération... dont l'issue changerait la face de la Fédération. Malgré la lourde reponsabilité, le médecin savait ce qu'il faisait. Il attrapa son scalpel et se mit au travail. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Lun 18 Sep - 17:33 | |
| La nuit... l'ombre... le noir... Je ne vois rien....
Qui êtes vous ...
Calmes toi, mon enfant. Calmes toi... N'ai pas peur... viens me voir...
Non.. non... pas maintenant...
Maintenant ou demain, ça ne change rien... Tu n'as pas à me craindre... Je suis en toi depuis que tu es né... comme en chacun d'entre vous...
Partez... Je ne veux pas...
Personne ne m'échappe, tous mes enfants me reviennent un jour...
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| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Mar 19 Sep - 23:18 | |
| -Hum... Commandant, je peux vous poser une question ? -Oui allez y. -Vous allez vraiment le sauver ? Je veux dire... son cas est si grave... vous avez déjà réussi à stopper l'hémorragie cardiaque, à vider et réactiver le poumon droit... Ses lesions sont si étendues que la réussite relèverait du miracle ! C'en est déjà un qu'il ai survécu aussi longtemps sur la table d'opération ! Ca fait plus de huit heures qu'on l'opère ! -Je le sais bien sergent. Mais tant que ces appareils me prouvent qu'il vit, je continuerais. J'ai prêté le serment de sauver chaque vie que je pourrais. Que ce soit lui ou un autre, c'est mon devoir. Je me dois de l'accomplir. -Je comprends... -Passez moi un autre scalpel, celui-ci est trop usé. -Tenez.
Loin d'être fatigué, le chirurgien avait extrait toutes les balles, stoppé les hémoragies. Et lentement, mais surement, il menait son opération à bien. Un patient réussisant à survivre plus de 5h avec une fenêtre cardiaque ouverte était très peu courrant. Si peu qu'il en relevait maintenant du miracle. La science médicale trouvait ici ses limites. Celle de l'esprit prenait alors le relais. La sueur sur le front de l'Amiral se voyait, malgré son état d'inconscience. Loin du monde réel, son âme menait un combat. Un combat pour survivre. Et tant que l'Amiral ne succombait pas à ce combat, le docteur continuerait son art. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Mar 26 Sep - 14:31 | |
| -Bien j'ai fini. Refermez-le et mettez le en coma artificiel. Son corps est encore trop meurtri pour supporter la douleur. -A vos ordres. -Contrôle cardiaque toutes les dix minutes, bilan neurologique toutes les demi-heures. A la moindre dégradation vous venez me réveiller. Est-ce compris ? -Oui monsieur. Allez on y va.
Le chirurgien sorti du bloc. Arrivé au vestaire, il s'assit et soupira. Celà faisait presque 24h qu'il opérait l'Amiral sans arrêt. Mais quand il opérait, le temps s'arrêtait et il ne faisait que son travail. C'est seulement maintenant qu'il se rendait compte du miracle médical qui venait de se produire. 15 balles dans le corps, la veine cave déchirée, une hémoragie cérébrale, un poumon perforé et de nombreux os rompus. Presque 24h en état opératoire. Et il avait réussi à le sauver. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Mar 26 Sep - 14:37 | |
| Conseil Fédéral, Valara, Arathi
-Vu l'état de santé de l'Amiral, la conseillère Daliana va prendre la présidence provisoire du conseil. -Merci secrétaire. Bien. Nous traversons aujourd'hui une periode très difficile. La perte de nos deux flottes, l'état critique de l'Amiral, la perte de nombreux hommes et le chaos qui s'installe au seins des armées. La corruption et le crime apparaissent. Nous perdons tout contrôle sur la situation. C'est pourquoi les choses doivent changer. Nous devons conserver une administration militaire, mais la réformer. Des mesures s'imposent. Après discussion, il a notamment été convenu de l'installation d'un système policier parallèle. La Police Fédérale installe dès aujourd'hui ses quartiers dans l'Aile Préfectoral du Palais. Elle aura droit sur tout ressortissant civil ou militaire de le Fédération. De plus, nous allons revoir les nominations aux postes clés, et réorganiser le conseil. Toutes les opérations militaires exterieures sont suspendues, et nous entamons économiquement une phase de reconstruction. Que la lumière nous guide dans les voies sombres où nous nous trouvons. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Sam 30 Sep - 23:44 | |
| L'ombre... et une lumière...
Elle... je la vois... je la sens...
Elle m'appelle...
Sauves moi, viens me chercher...
Vivante. Elle est vivante...
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Hopital Militaire de Valara
-Capitaine ! Venez ! Regardez son EEG. -Qu'est ce qu'il y a ? -Activité cérébrale très importante. Ca ne ressemble à rien de ce qu'on ait jamais pu voir. -En effet. Son cerveau fonctionne toujours, il n'a pas de lesion. En tous cas d'après l'IRM, visiblement c'était vrai. Mais ça ne ressemble pas à une activité ni de sommeil, ni de rêve, ni de coma et encore moins de réveil. On dirait... -Un homme en pleine activité physique et mentale. -Effectivement. Vérifiez son état de coma artificiel, et faites moi un rapport dans 10 minutes. -A vos ordres. | |
| | | Valombre Istari supérieur
Nombre de messages : 1357 Age : 34 Localisation : Révélée uniquement à mes alliés Alliance : Valinor Date d'inscription : 08/06/2006
Feuille de personnage Classe: Paladin
| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Jeu 5 Oct - 21:59 | |
| Une semaine plus tard... Hopital Militaire de Valara
-Bien, je pense qu'il est temps de tenter un réveil. -Pardon ? -Son état est stable, ses organes internes se sont remis avec une rapidité étonnante. Aucune infection en vue, l'IRM ne révèle pas de lésion cérébrale. Je pense que nous pouvons le sortir du coma. -Si vous le dites Capitaine. Je préfèrerais attendre l'avis du Neurochirurgien et du chirurgien cardiaque. -Ils sont en opérations, mais nous nous sommes réunis juste avant. Ils sont du même avis que moi. -Bon, très bien. Allez-y. -Merci colonel. Jean, va me chercher Georges, retrouvez moi en salle de réveil. Sergent, appellez le Palais de Valara et prévenez la Conseillère Daliana. Et surtout, pas un mot en dehors de cet hopital et du Palais, je ne veux pas une cohue à l'entrée des urgences. -A vos ordres.
Le chirurgien fit un signe à l'infirmière qui activa la propulsion automatique du lit de l'Amiral. Le Colonel Cambouris, qui dirigeait l'Hopital Militaire de Valara, regarda sa montre, comme par réflexe. 14 Août, 16h30. Ces chiffres lui rappelaient quelque chose, il ne savait pas vraiment quoi. Il prit une inspiration et se dirigea vers l'ascenseur. Il prenait aujourd'hui la responsabilité de réveiller ou de tuer le héros d'une histoire qui se terminait aujourd'hui. Beaucoup de choses avaient changées pendant la convalescence de l'Amiral, et son réveil allait surement chambouler la nouvelle administration mise en place par la Conseillère Daliana. Tout comme sa mort signifierait l'élection d'un nouveau conseil, d'un nouveau président. Et surtout la fin du plus grand homme de toute l'histoire de la République de Terra, aujourd'hui réincarnée en la Fédération d'Arathi. Le premier nom qui s'inscrirait, aujourd'hui ou demain, sur la plaque encore vierge posée aux pieds de la Flamme, dans le Temple de Valara. Car bien que de nombreux noms soient gravés sur les murs qui protégaient le lieu le plus saint de cette Galaxie, personne avant Amiral n'avait encore mérité de se voir posé aux pieds de la Lumière eternelle qui guidait l'esprit et l'âme de toute une Nation depuis des siècles.
-Nous sommes prêts, Colonel. -Les équipes chirurgicales sont en places, si jamais... -Oui monsieur. -Très bien, alors allez-y.
Le médecin coupa le stabilisateur neuronal qui maintenait l'Amiral en état de coma artificiel, et activa les perfusions qui réveilleraient les parties endormies de son cerveau. Dans quelques heures, il ouvrirait les yeux. Ou les fermerait à jamais. | |
| | | Valombre Istari supérieur
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation Lun 9 Oct - 23:35 | |
| Hopital Militaire de Valara
-Commandant ! L'EEG montre des signes de réveil. -Très bien, injectez deux doses de morphinoïdes-III, prévenez les blocs, on ne sait jamais. Surtout, pas d'agitation. Laissez moi lui parler, on limite au maximum le bruit.
Plusieurs minutes s'écoulèrent dans le plus grand silence. Tout à coup, il bougea la tête, et ses yeux s'ouvrirent.
-Que... où... -Bonjour Amiral. Comment vous sentez-vous ? -Co... Commandant... elle... je... -Calmez-vous, tout doux. Restez allongé. Vous devez vous reposer monsieur. -Commandant ! Il faut la retrouver...Elle... elle est vivante ! -Oui, sir. Bien sur. Dormez maintenant.
Après quelques secondes, l'Amiral referma les yeux et sombra à nouveau dans le sommeil. Les médecins se regardèrent. Aucun n'avait compris les paroles du grand homme. Tout à coup le Commandant regarda derrière lui. Le sergent s'était envolé. | |
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| Sujet: Re: La vie d'un homme, la vie d'une nation | |
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| | | | La vie d'un homme, la vie d'une nation | |
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